Pays avec le plus de crypto : classement mondial en 2025

Certains États appliquent une fiscalité strictement dissuasive sur les actifs numériques, mais la capitalisation en bitcoins continue d’augmenter dans des juridictions inattendues. Les volumes de détention ne suivent ni le PIB, ni la taille démographique des pays, mettant à mal les modèles économiques traditionnels.
Les chiffres de 2025 révèlent des positions dominantes parfois inattendues, portées par des stratégies nationales divergentes et des contextes réglementaires en mutation rapide. Les données compilées montrent des écarts importants entre législation, adoption réelle et réserves détenues, soulignant des dynamiques complexes au sein du paysage mondial.
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Plan de l'article
Panorama mondial : où se concentrent les plus grandes réserves de bitcoin en 2025 ?
Impossible de calquer la carte du bitcoin sur celle de la puissance économique. En 2025, le classement mondial bouscule les certitudes : les États-Unis mènent la danse, avec une réserve estimée entre 198 000 et 213 000 BTC. Cette montagne de bitcoins provient surtout de saisies judiciaires retentissantes, dont l’affaire Silk Road reste le symbole. Juste derrière, la Chine affiche entre 190 000 et 194 000 BTC, résultat de la répression autour de PlusToken. Ici, la lutte contre la fraude alimente directement la réserve d’État.
Plus loin, le Royaume-Uni se distingue avec 61 000 BTC, issus de l’affaire Zhimin Qian. L’Ukraine, pour sa part, totalise environ 46 000 BTC : dons de soutien à la guerre, portefeuilles d’officiels, la circulation de la crypto accompagne l’effort national. Le Bhoutan surprend : ce petit royaume accumule jusqu’à 12 000 BTC, non pas en achetant, mais en minant ses propres bitcoins grâce à l’hydroélectricité. El Salvador poursuit sa politique méthodique : l’État achète régulièrement, atteignant 6 000 BTC.
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Voici quelques cas particuliers qui marquent ce classement :
- Bulgarie : 213 000 BTC saisis en 2017, mais la réalité de la détention reste floue.
- Allemagne : jusqu’à 50 000 BTC détenus avant revente quasi complète.
- Finlande : sur 1 981 BTC confisqués, seuls 90 restent après revente pour soutenir l’Ukraine.
Des pays comme la Russie, l’Iran ou la Corée du Nord voient dans le bitcoin un outil pour contourner les sanctions. Impossible de mesurer précisément leurs stocks, mais leur implication ne fait aucun doute. Dans l’ensemble, la plupart des réserves publiques proviennent de saisies, révélant une mosaïque de stratégies et d’usages du BTC à l’échelle mondiale.
Classement actualisé des pays détenant le plus de bitcoins
En 2025, les États-Unis restent en tête : leur portefeuille oscille entre 198 000 et 213 000 BTC, amassés surtout lors de saisies judiciaires comme Silk Road. La Chine suit de près, avec près de 194 000 BTC issus de l’opération PlusToken. Ni l’un ni l’autre n’a acheté ces actifs numériques sur les marchés : la transformation du crime en réserve publique devient un levier stratégique.
Le Royaume-Uni complète le podium : 61 000 BTC, là encore issus d’une saisie majeure. L’Ukraine affiche 46 000 BTC, obtenus via des dons et les portefeuilles d’officiels. Le Bhoutan poursuit une stratégie à part : 10 000 à 12 000 BTC minés localement grâce à l’énergie hydraulique.
Dans le peloton, El Salvador détient 6 000 BTC, acquis à cadence régulière. D’autres cas détonnent : la Bulgarie a saisi 213 000 BTC, mais le flou entoure leur détention actuelle ; l’Allemagne a possédé jusqu’à 50 000 BTC avant de quasiment tout revendre. La Finlande n’en conserve plus que 90 sur près de 2 000 confisqués.
Quelques exemples illustrent la diversité des stratégies : le Venezuela gère 240 BTC via le projet Petro ; la Géorgie, la Russie, l’Iran et la Corée du Nord s’appuient sur le minage, les contournements de sanctions ou encore le piratage. Leurs réserves exactes restent inconnues, mais leur influence sur la scène crypto est bien réelle.
Pourquoi certains États accumulent-ils massivement du BTC ?
Pour certains gouvernements, le bitcoin n’est plus une simple curiosité : il s’impose comme une réserve stratégique. Aux États-Unis, un décret signé par Donald Trump en 2025 officialise la présence du BTC dans les coffres publics. Ici, le bitcoin complète l’or et les bons du Trésor. Le schéma est rodé : saisie, stockage, puis revente lors d’enchères publiques, chaque mouvement scruté par les marchés.
Au Bhoutan, la logique diffère : le minage industriel, alimenté par l’hydroélectricité, permet de générer une source de revenus sans dépendre des devises classiques. El Salvador a choisi une voie singulière : l’État accumule un bitcoin par jour tout en développant la production locale via la géothermie. Objectif affiché : inclusion financière et attractivité pour les investissements, avec la volonté de s’imposer sur la carte monétaire mondiale.
Du côté de la Russie ou de l’Iran, le bitcoin devient une alternative face aux sanctions. Les quantités restent secrètes, mais l’utilisation du BTC pour échapper aux restrictions financières est documentée. Pour la Corée du Nord, la priorité reste le piratage, pour alimenter les réserves sans passer par les marchés officiels.
Les banques centrales hésitent : la Banque centrale tchèque souhaite allouer 5 % de ses réserves au bitcoin, tandis que la Banque centrale européenne reste sur la réserve, invoquant la volatilité. Les lignes bougent, mais une chose est claire : le BTC s’est imposé comme un actif géopolitique et monétaire qui ne laisse personne indifférent, ni les institutions, ni les investisseurs.
Enjeux économiques et réglementaires : ce que révèle la géographie du bitcoin
La circulation du bitcoin révèle des fractures économiques et des choix réglementaires contrastés. Si États-Unis et Chine dominent en volume, c’est la façon dont ces réserves sont constituées, saisies, politiques publiques, stratégies d’accumulation, qui éclaire le paysage mondial des actifs numériques. Pour les plateformes et les entreprises crypto, le choix du pays d’implantation ne doit rien au hasard.
Voici quelques destinations qui séduisent par leur régime fiscal :
- Malte, Portugal et Émirats arabes unis rivalisent pour offrir des cadres réglementaires favorables.
Cet arbitrage façonne la carte du trading crypto-monnaies et du trading de produits dérivés. L’Europe, elle, se montre plus stricte : le statut PSAN en France, les exigences de l’Autorité des marchés financiers, tout cela limite l’essor. À l’opposé, le Portugal et Malte exonèrent presque totalement les plus-values crypto pour les particuliers. En Allemagne, la taxation tombe à 26 % après un an de détention.
La Banque centrale européenne refuse toujours d’intégrer le bitcoin à ses réserves, citant la volatilité, au moment où la Banque nationale tchèque propose de l’inclure à hauteur de 5 %. Cette hésitation contraste avec l’arrivée rapide de nouveaux produits : les ETF bitcoin spot séduisent un public large, et l’engouement pour les memecoins, 67 % des investisseurs français en détiennent selon Gemini, dynamise le marché.
L’action du Fonds Monétaire International pèse sur la souveraineté crypto des pays émergents : l’aide à El Salvador reste conditionnée à l’abandon du BTC comme monnaie officielle. Dans ce contexte, chaque choix réglementaire redessine la hiérarchie mondiale des pays avec le plus de crypto, et la compétition ne fait que commencer.

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